Dans un futur glauque et moche
Dans une grande boite carnivore
Pour sûr croquera ver ventru
De mèche avec la pourriture
Sera plus l’heure des regrets
Sera trop tard pour les remords
Rien ne rimera plus à rien
Le posthume ira faire fortune
Les compagnons de foire vivante
Des cuites garderont souvenance
Les ennemis encore sur le qui-vive
D’un dernier crachat se laveront la panse
Les ardoises impayées devant l’éternel
Irons se rhabiller dare-dare
Dans un futur glauque et moche
Dans un état lamentable
Sera pas fier de son allure
Ni du miam-miam assourdissant
Ni des odeurs de sainteté