19 août 2009

Mûr pour les déconfitures - E.S.

L’ordure se rengorge comme un paon au bras de la syntaxe javellisée

Le bromure pompe comme une sangsue le feu sucré du phallus

La rature jouit comme une jument de la poubelle qui la branle

La parure piétine comme une truie l’architecture instable du moi cancer

Les morsures s’éclatent comme des merluches à dépiauter mes itinérances

L’écriture me perfore l’abdomen comme une chignole en se tordant de rire

Et moi minable automate désarticulé j’ouvre le bal des ombres cannibales

Quand donc nos parallèles croiseront-elles lèvres pulpeuses ?